La plupart des villages maasaïs ne sont pas connectés au réseau d’eau. Les femmes puisent de l’eau dans des ruisseaux que les ânes rapportent à la maison. Les endroits où trouver de l’eau varient entre la saison sèche et la saison humide. Les points d’eau doivent parfois être partagés avec les bêtes.

Nous apportons de l’eau potable dans les villages en creusant ou en forant des puits, et nous accompagnons les femmes dans la maintenance des installations.

Maraîchage

L’agriculture ne faisait pas partie des traditions du mode de vie nomade : la nourriture provenait des vaches, du lait, de la viande et du sang.

En se sédentarisant les communautés maasaïs peuvent cultiver du maïs ou des légumes. Et en acquérant plus de compétences elles peuvent gagner du temps et de l’argent.

Agroforesterie

Trouver du bois dans la brousse est de plus en plus compliqué. Plusieurs générations sont nées au même endroit et une fois que le bois est coupé, il ne repousse pas car les vaches sont en semi-liberté. Les femmes doivent toujours plus s’éloigner pour trouver du bois.

L’agriculture forestière est une possibilité pour les communautés sédentaires.

Dans la société maasaï polygame, chaque femme doit construire la maison qui l’abritera avec ses enfants. Chez les nomades, la hutte traditionnelle est un dôme, la structure est en bois recouverte de terre et de bouse de vache. La structure peut-être réutilisée lorsque les familles se déplacent.

Les maisons modernes en ciment ne sont pas adaptées à ce type d’environnement et elles sont chère. Les femmes peuvent améliorer leurs techniques traditionnelles de construction en terre en y intégrant des techniques modernes éprouvées.

Nous organisons des chantiers participatifs avec des spécialistes qui viennent aider les femmes dans leurs projets de construction en terre.